Aurèle Ricard dit Aurèle, artiste plasticien post-industriel se fait connaître du monde de l’art à la fin des années 80 à la suite de sa rencontre avec Andy Warhol.
Il revendique l’héritage artistique de ce dernier ainsi que celui de Fernand Léger, d’Yves Klein, de Joseph Beuys et de Robert Malaval tout en y ajoutant une dimension politique, sociale et écologique singulièrement différente.
En 1986, alors qu’il effectue son premier voyage à New-York il découvre au hasard d’une rue l’affichette d’un chien perdu « Bob the lost dog ».
Depuis Aurèle travaille, développe et décline l’idée du chien perdu. Véritable totem, il est le prisme à travers lequel Aurèle a choisi de faire rayonner son message.
Son œuvre réalisée sur des supports variés, puise dans l’histoire de l’art, l’histoire de la société: sa consommation, sa publicité, ses pollutions, et dans sa propre histoire exprimée tour à tour par la photographie, la vidéo, la sculpture, les installations et assemblages de toutes sortes.


Né en normandie en 1975, Maxence de Bagneux consacre depuis l’enfance son temps libre à l’apprentissage et à la pratique des arts plastiques.
En 2001 après des études en arts appliqués et un diplôme en architecture d’intérieur à Paris (Ecole Camondo), il part à la découverte de l’Asie.
En 2009, il décide de consacrer tout son temps à sa passion, l’art.
Il s’établit à Berlin s’inspirant de l’énergie créative opulente de la ville.
Il y développe son style. La tête devient un sujet omniprésent dans son travail. Il sculpte et peint têtes et visages s’inspirant du folklore et des rencontres faites sur le chemin de ses voyages,
« des visages comme des paysages émotionnels ».
Très observateur de ses contemporains, il puise également dans l’art brut une source intarissable d’inspirations.
Aujourd’hui de retour en France, c’est en Normandie qu’il a décidé d'installer ses ateliers car la nature est un environnement vital pour son travail.

Né à Boulogne-Billancourt en 1959, il est le fils des cinéastes Michel Boisrond et Annette Wademant.
Il vit et travaille à Paris où il est professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis 2002.
Peindre ce que tout le monde voit et ce que personne ne regarde, voilà le credo de François Boisrond, peintre emblématique de la Figuration Libre, dernier véritable mouvement pictural français.
Se plaçant tout droit dans la lignée d’une tradition oubliée, celle de Boilly, de Daumier, des artistes qui captaient l’atmosphère, Boisrond, jouant des anachronismes, conscient de sa posture romantique et vulnérable, pose son chevalet dans le monde de l’art actuel.

Né en 1970 à Paris. Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré, Thierry exerce la fonction de directeur artistique dans différentes agences de publicité à Paris. Devenu freelance, il s’éloigne de la communication publicitaire pour se consacrer essentiellement à l’édition corporate, à l’identité visuelle et l’édition d’art en travaillant avec differents artistes contemporains sur leurs monographies (Aurèle, Enrico Baj), ainsi que sur différentes éditons de catalogues d’expositions telle que la figuration libre (Combas, Boisrond, Di Rosa...).
Depuis plus de trois ans, il réalise des planches botaniques, il en décline alors une série « Saine Essence », qui montre le végétal sous un autre regard. Il vit et travaille en Normandie.

Roland Cognet est né en 1957 dans l’Allier.
Sculpteur, il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et professeur titulaire à l’Ecole des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand. Il vit et travaille à Jussat (Auvergne).
Il sculpte depuis plus de vingt ans. Simultanément à son travail de sculpture, il utilise le dessin, la gravure sur bois, la photographie et la vidéo.
Roland Cognet aborde différents thèmes et exploite des matériaux variés qui ne sont en réalité que des éléments extraits de la nature : le bois… mais il utilise également le modelage en terre, en plâtre, en ciment avec toujours une approche simple : prélever, tailler, creuser, ajouter, mouler, déplacer, disposer…
Pour lui, « la sculpture est un objet physique, en conséquence la matérialité de l’œuvre est importante » (Juin, 2006).
À travers la notion de sculpture, il interroge l’espace et son environnement.
Il pose une interrogation d’ordre métaphysique sur la nature du vivant.

Robert Combas est né à Lyon le 25 mai 1957, il passe son enfance et son adolescence à Sète. Depuis 1981, il vit et travaille en région parisienne. Robert COMBAS a apporté à l’aube des années 80 une nouvelle peinture figurative. Présent sur la scène artistique dès 1979 il est le créateur d’un mouvement que Ben appela « LA FIGURATION LIBRE », mouvement regroupant : Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé et Richard Di Rosa.
Faite de libertés, cette peinture parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur... Elle s'inspire du rock dont l'artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d'enfance, des manuels scolaires, de tout ce qui fait une culture populaire accessible à tous.

Hervé Di Rosa né en 1959 à Sète, fut un des principaux artisans du mouvement artistique français des années 80, la "Figuration Libre ». En 1978, il quitte sa ville natale pour Paris, où il s'installe avec son ami peintre Robert Combas. Une peinture décomplexée voit le jour, empruntant souvent à la BD, au Punk-Rock, au Graffiti mais aussi à la Science-fiction, à la publicité et à la télévision des images simples et colorées.
Progressivement, il diversifie ses approches artistiques au contact d’artisans dans un tour du monde qui le mènera dans de nombreux pays. Sans revendiquer un style particulier, mais en développant un univers narratif bien à lui, peuplé de personnages récurrents, il a pratiqué toutes les techniques de création: peinture, sculpture, bande-dessinée, tapisserie, estampe, fresque, laque…
En 2000, à Sète, s'ouvre le Miam, le Musée International des Arts Modestes, projet pensé et réalisé par Hervé et Richard Di Rosa. Le principe en est d’exposer tout objet qui aura été pensé, dessiné et fabriqué et que l’Art Modeste considère donc comme une oeuvre d'art à part entière.

Richard Di Rosa, né en 1963 à Sète, est un sculpteur français.
Surnommé « Buddy » en référence à Buddy Holly, il est rattaché au mouvement français de la figuration libre avec son frère Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard, François Boisrond et Robert Combas. La « figuration libre » désigne le renouveau de la peinture dans les années 1980, une peinture décomplexée empruntant souvent à la bande dessinée, au rock et au graffiti. Si au tout début de sa carrière cet autodidacte de l'art a mêlé sa vision particulière à celle de son frère, il a très rapidement créé un univers à part. La couleur, les formes rondes et ludiques de ses personnages témoignent d'une proximité esthétique avec Joan Miró ou encore Max Ernst.
La culture africaine, la musique et les animaux (ses Poules en particulier) sont autant de thèmes d'inspiration pour l'artiste. Ses œuvres sont notamment visibles à la Cité de la musique à Paris, au musée Paul-Valéry à Sète.
Exposé aux États-Unis dès 1983, il poursuit une carrière internationale au Ghana, en Belgique, en Thaïlande, en Corée, en Colombie ou encore aux Pays-Bas. En France, au mois de mai 2008, une rétrospective retraçant ces vingt-cinq ans de créations lui a été consacrée à la Villa Tamaris à La Seyne-sur-Mer.

Cinéaste et photographe spécialisé dans le reportage ethnographique, Jean-Pierre Dutilleux a grandi à Malmédy en Belgique. A 23 ans, caméra au poing, il partage au cœur de la forêt amazonienne la vie des Txucarramae, une tribu hostile d’indiens Kayapos. Diffusé sur la BBC en 1976, « Xingu, the White man is coming », son premier film, témoigne de sa rencontre avec le chef Raoni et révèle au monde des tribus jamais filmées.
Fasciné par la personnalité charismatique du leader indien, il lui consacre en 1978 un long-métrage autour du thème de la destruction de la forêt amazonienne et du génocide des dernières tribus indiennes. Le documentaire « Raoni », commenté par Marlon Brando, est nominé aux oscars 1979 et vaut à son auteur une réputation internationale.
C’est alors le début d’un engagement sans précédent pour la cause indigène. Sensibilisé au problème de la destruction des forêts tropicales, le chanteur et musicien Sting a accompagné J.-P. Dutilleux dans un de ses séjours en Amazonie. Ensemble, ils créèrent des Fondations (« RainForest » et «Forêt Vierge») dans douze pays. JP Dutilleux et quelques amis organisent une tournée mondiale avec le chef indien Raoni en 1989, au cours de laquelle il rencontre les grands de ce monde (François Mitterrand, Jacques Chirac, le Prince Charles, le Prince Albert de Monaco, Juan Carlos roi d’Espagne, Jean-Paul II…).

Guðmundur Guðmundsson, dit Erró est un artiste islandais postmoderne, né le 19 juillet 1932 à Ólafsvík. Il est le cofondateur du mouvement pictural de la Figuration narrative en France au début des années 60 en France.
Il étudie l'art de 1949 à 1954 à Reykjavik, puis à Oslo en Norvège et à Florence en Italie. En 1955, il entre à l'École de mosaïque de Ravenne. Il s'installe à Paris en 1958 où il rencontre des artistes, des écrivains et des critiques liés au mouvement surréaliste : Breton, mais aussi Matta, Brauner, Masson, Max Ernst, Man Ray, Miro et Duchamp…

Guy FERRER (1955) est français d'origine méditerranéenne. Il a principalement travaillé à Paris, à Los Angeles ainsi que dans plusieurs pays étrangers dans le cadre de résidences de création, à New York, Caracas, Lima, Beijing, Johannesburg...
En 2012, l'installation de ses ateliers en Catalogne française marque son retour en Méditerranée. Son travail, principalement dédié à la sculpture et à la peinture, explore aussi l'écriture et l'architecture. Une réflexion sur la spiritualité et sur la place de l'Homme dans le Temps en constitue la ligne de force.

Née en 1969 au Caire en Egypte. Elle vit et travaille à Paris. Elle fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier de Jan Voss). En 1992 elle obtient le Diplôme National Supérieur des Arts Plastiques avec félicitations du Jury aux Beaux-Arts de Paris. En 1994 elle obtient une Maîtrise d'Arts Plastiques avec mention très bien, à Paris VIII. Elle reçoit de nombreux prix: en 2006 la Bourse d'études de l'Académie des Beaux-Arts, en 2002 le Prix Marin, en 1997 le Prix de peinture de la Ville de Vitry- sur-Seine, en 1996 le Prix de la Fondation COPRIM, en 1991 le 2ème Prix Gras Savoye et entre dans de nombreuses Collections.... Sandrine Hattata peint des paysages, des portraits:de femmes, d’anonymes, d’enfants, de peintres célèbres, tel Francis Bacon, Jean Michel Basquiat, Marcel Duchamp, Frida Kahlo... Elle travaille en faisant poser ses modèles ou à partir de photographie qu’elle prend ou d’après des oeuvres de maitres anciens qu’elle vénère. Outre l’aspect figuratif et réaliste de ces visages, Sandrine Hattata nous livre une peinture d’une extrême richesse. Elle met au point une technique de cire chauffée qu’elle mélange à l’huile, ce qui lui permet d’obtenir d’étranges effets de matière qui semblent saturer ses visages et en même temps leur donne toute leur intensité. Dans les peintres célèbres, elle peint de nombreux portraits de Frida Kahlo afin de lui rendre hommage et surtout pour appuyer sa détermination à être femme peintre qui ose revisiter la peinture classique. Dans un article Sandrine Hattata dit: « J’aime Frida Kahlo pour ce qu’elle représente politiquement, son émancipation, et la force avec laquelle elle a enduré une vie personnelle jalonnée de drames, peu soutenue par un mari infidèle et maltraitant, peintre lui aussi. Dans ce couple, le génie c’était elle. Son destin de femme me parle, j’ai aimé peindre son visage si singulier, les fleurs avec lesquelles elle ornait sa coiffure... J’ai réalisé de nombreux portraits de Frida Kahlo, mais mon influence artistique se situe résolument du coté du Caravage »

Anna KACHE est née le 7 octobre 1978 à Les Lilas.
Elle quitte l'Ecole des Beaux Arts de Bourges pour vivre et travailler à Paris, pour tricoter, coudre, écrire.
La répétition du geste concentre les pensées dans la laine et dans le fil. Le travail s'étend alors dans cette matière fine pour révéler sans doute l'ennui, l'attente, l'attente de l'extraordinaire.
Hurler l'amour et le doute avec des lettres de laine, des livres d'artiste.
Chercher à rendre visible dans la matière, l'intimité émotionnelle qui se répète sans cesse. Retracer le chemin de ces émotions comme l'on retrace nos allées et venues lorsque l'on a perdu ses clefs.

Né en 1954, Pierre Marie Lejeune se définit comme un sculpteur-dessinateur. Boursier de la « Villa Medicis hors les murs » en 1983, il séjourne une année à Louxor. Depuis lors, il n’a cessé de développer un répertoire de formes qui s’apparente à l’écriture d’un alphabet virtuel qu’il décline tout au long de son travail.
Ses matériaux de prédilection sont l’acier, le verre, la lumière et l’eau. Souhaitant intervenir le moins possible sur le matériau, il a toujours privilégié les matériaux pauvres et refuse toute concession à l’ornement.
Il a exposé dans plusieurs Musées et Centres d’Art : au Mamac (Nice), à l’Arsenal de Metz, au National Museum of China (Pekin), à la National Gallery de Sofia (Bulgarie), l’Espace Européen pour la Sculpture à Bruxelles et présenté des ensembles de sculptures monumentales dans l’espace public, dans les villes de Shanghai, Pekin, Metz, Boulogne-Billancourt, Auvers-sur-Oise.

Né en 1964, Eric Liot est successivement peintre, sculpteur, assembleur et collagiste. Autant de disciplines et techniques de la création qui l’établissent aujourd’hui en artiste accompli.
Il travaille dans l’instant, se nourrissant d’images et de personnages du quotidien pour fixer nos icônes contemporaines. On y croise indifféremment nos héros préférés, de Super Man au Ché, des figures usuelles de la consommation tel que Bibendum ou la boîte Campbell, ou encore des personnages de dessins animés, cinéma, ou jeux vidéo. L’artiste use et abuse de tout ce petit monde pour construire toutes sortes de métaphores singulières et représentatives de notre époque.
Contemporain par excellence, Eric Liot confirme son talent artistique plein d’imagination et d’originalité, toujours guidé par ce goût inné de la dérision.

Agnès Pezeu est artiste comme on est chercheur. Elle quête un instant de vie, une attitude, elle donne corps à une pulsion. Ce faisant, elle expérimente un rapport privilégié entre elle même, en tant que cette artiste qui propose, et un modèle qui, lui, dispose, joue sa propre partition. La figuration l’intéresse à l’évidence moins que le rapt d’énergies vitales, d’instants partagés, tout en valorisant la création plastique comme un intense moment d’échange. »
- Paul Ardenne.
Le travail d’Agnès Pezeu prend plusieurs formes visuelles entre peintures, dessins, sculptures, vidéos ou performances et lui permet de faire le lien entre des rencontres et des lieux et d’être toujours reliée à l’histoire et au vivant entre l’humain, l’animal et le végétal. Elle présente des installations, vidéos et performances au Musée LV4 à Istanbul (2003), au Printemps de Septembre à Toulouse (2012) et à New York Condé Nast building (2013) et Nine5 gallery -NY(depuis 2008), à Paris Galerie Brun Leglise (2006-2016), à la Galerie Yoshi à Tokyo (2015), 24 Beaubourg – Paris (FR) (2019) After Nine Gallery – Londres (UK) (2019), maison des Arts de Chatillon (2020)... .Elle invente et réalise des installations monumentales sur un site industriel à Issy les Moulineaux (2000), dans le Jardin du Luxembourg à Paris (2003-2007) et raconte l’histoire de l’eau du Domaine National de Saint Cloud par les moyens de l’Art Contemporain dans une installation monumentale dans tout le Parc (2006), Elle réalise l’Installation « D’ORS NOIRS» dans Pavillon des Indes dans le cadre de la Nuit Blanche – Paris Courbevoie (FR) (2017)- elle installe de nombreuses œuvres dans des Parcs et immeubles (Antibes, Courbevoie, Vanves), Halls de sociétés (Centre de Recherche d’Orange- Chatillon),.. Les œuvres d’Agnès Pezeu sont dans des collections particulières dans le monde entier , New York, Los Angeles, Mexique, Chine, France, Japon, Danemark... En 2021 le livre/catalogue PRIMA MATERIA aux éditions Lord Byron est présenté à la suite d’un solo show « le ventre de la terre » à la maison des Arts de Chatillon.
Extrait
« Installation, peinture, céramique, vidéo, performance..., toute technique à même de susciter l’émergence d’une forme plastique ou visuelle inspire de façon prolifique Agnès Pezeu, artiste plasticienne basée à Paris. Son but, dans l’optique de Paul Klee, n’est pas tant de reproduire le visible que de « rendre visible ». Donner une figure aux pulsions, à l’image mentale qui passe, au désir qui veut s’incarner dans une forme, à la sensation que la matière prodigue quand on l’ouvrage... L’art, pour l’occasion, est compris comme une formule où le faire se substantifie dans une forme que l’on va dire presque libre, à la fois contrainte et imaginaire. Une tête d’animal devient un totem ; une cible de tir se voit recouverte de peinture, son sens dévié ; des langues de terre cuite, multipliées, semblent nouer un dialogue avec l’espace, muettes pourtant ; des fleurs de terre deviennent étrangement organiques... On voyage avec Agnès Pezeu entre la belle forme qui séduit et l’empreinte physique de notre moi profond. Les œuvres, chez elle, sont des attrape-vie, cette vie que nous passons au contact des choses et des êtres en tentant du mieux possible de ne pas en perdre toute la substance. »
Paul Ardenne

Bernard Pras est né en 1952 à Roumazières, en Charente dans un magasin de jouets. Il passe un an chez ses grands-parents maternels, qui tiennent une épicerie. C’est déjà dans cet univers que se développera sa sensibilité aux objets.
Il commence à peindre à l’âge de quatorze ans : il fait des copies de paysages trouvés dans des livres sur la peinture américaine, puis des natures mortes réalisées d’après modèles.
En 1970, il entre en première année aux Beaux-Arts de Poitiers puis il est diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse en 1974.
Parallèlement à son professorat de dessin (trois ans), il travaille comme tireur de gravures auprès de Claude Manesse.
Créateur de sculptures anthropomorphes faites uniquement avec des sacs de vieux jouets en plastiques qu’il expose en 1995 à Arcueil, il est confronté rapidement au problème de la manipulation par les enfants, il a l’idée de photographier ses sculptures en plastique sur des fonds peints.
Après plus de vingt années passées à peindre mais aussi à sculpter par assemblage d’objets de récupération, Bernard Pras conçoit en 1997, une forme d’expression étonnante, utilisant le support photographique mais dont la création, à mi-chemin entre la peinture et la sculpture relève de l’installation.

Halveig Villand, née en 1997, est une artiste plasticienne qui vit et travaille à Paris. En 2019, elle est diplômée de Chelsea College of Arts avec la mention « First Class honours » . En 2017, elle est reçue à San Francisco Art Institute pour étudier la sculpture et la performance pour une durée de six mois. En 2023, elle a été reçue pour une résidence collective de huit mois à la Villa Dufraine, propriété de l’Académie des Beaux-arts dirigée par Jean-Michel Othoniel. En 2024, elle est reçue en résidence au sein du programme Carré sur Seine & Nexity Héritage, sous la direction du commissaire d’exposition Yvannoé Krüger. Halveig Villand réalise des vidéos-performances oscillant entre onirisme et tragédie, dans lesquelles des personnages ou des architectures sont mis en tension au moyen d’outils insolites (kärcher, jets d’eau, peignes-lame…).Ces chorégraphies à cheval entre la mise en scène et la fouille, présentent des phénomènes naturels accélérés et mécanisés, des architectures en état d’érosion, des corps féminins aussi bien sanctifiés que vulnérables, procurant un sentiment d’étrangeté jusqu’au dénouement. À travers un processus de construction de décor, de destruction par les performances et de reconstruction par les vidéos projetées dans des lieux chargés d’histoire, Halveig Villand conçoit des univers immersifs et sensoriels pour le spectateur. Elle a exposé dans les expositions collectives à la Monnaie de Paris (Bonsoir Mémoire, 2023) sous la direction de Jean-Michel Othoniel et le commissariat de Lou-Justin Tailhades, aux tanneries d’Autun sous le commissariat de Martin Bruneau (Un paysage(s) à Autun, 2024), à Courbevoie au Studio A (Caressez les murs, 2020) sous le co-commissariat de Christophe Delavault et de Lou-Justin Tailhades, au Générateur à Gentilly (Frasq, 2022), à Paris à la galerie l’Aléatoire (The Cave, 2021); à Berlin au Wehrmuelhe sous le commissariat de Tijoe Hecken, (Art Biesenthal, 2022) et au Lobeblock (Porös, 2021) sous le commissariat du collectif Sculplobe. Elle a également présenté ses oeuvres à Londres au Chelsea College of Arts (Degree show, 2019) et à Fold (Polysocial realities, 2021) pour Ars Electronica.